Le sommeil n’est pas un lieu sûr (Louis Wiart)

Le sommeil n’est pas un lieu sûr (Louis Wiart)

La narratrice, dont nous ne connaîtrons pas le prénom, vient d’assister à un concert avec Pierre, son mari. Elle congédie la baby-sitter et accomplit des gestes routiniers avant d’aller dormir. S’en suivent une nuit agitée et une journée ponctuée d’une migraine. L’alcool ayant coulé à flots la veille, on ne s’inquiète pas plus que ça. La vie reprend son cours habituel, mais les nuits agitées persistent. Le trouble et l’anxiété gagnent peu à peu la narratrice. C’est que la source de son agitation nocturne est une voix familière, dont les insultes reviennent par bribes pendant la journée. « Vicieuse, sournoise. Avec tes airs de sainte-nitouche. » Cette voix est-elle réelle ? Qui dit cela ? Pourquoi ?

L’environnement de la narratrice devient alors plus étrange, inquiétant, oppressant. Un questionnement intérieur s’enclenche, lancinant et épuisant. Soudain, comme une évidence, la voix est identifiée : c’est celle de Pierre. Comment est-ce possible ? Un homme au regard si doux et aux gestes si tendres. L’éloignement de Pierre à cause d’un voyage à Genève signe l’arrêt des cauchemars chez la narratrice, ce qui nous donne un indice supplémentaire de la clé du mystère.

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