L’écolière (Claude Rappé)

L’écolière (Claude Rappé)

Claude Rappé est une personnalité médiatique connue pour avoir travaillé durant une vingtaine d’années à la télévision RTL, mais il nous dévoile dans L’écolière une part méconnue de lui à travers le récit de son enfance et son adolescence dans le Brabant wallon et Namur.

Avec pour toile de fond les références culturelles des années 60 et 70, nous sommes amenés à lire les souvenirs de jeunesse de l’auteur racontés avec un fil conducteur sous forme d’associations libres. Tel un explorateur qui revient sur ses expéditions, l’auteur nous fait découvrir sous le prisme de ses sens ses expériences fondatrices avec ses parents, ses camarades d’école, ses enseignants…

J’avais l’âge naïf, l’intelligence instinctive, la culture en appétit, un cœur à l’étale affamé de liberté et paradoxalement repu de confort. La laisse qu’allongeaient mes parents au fur et à mesure que je grandissais me semblait toujours trop courte. L’herbe sentait bon dans le pâturage voisin. Le vent des envies portait plus qu’il ne freinait. Les arbres étaient mes amis, mes refuges, mes tours de Babel. Les barbelés et clôtures des frontières à franchir, des appels à l’école buissonnière, les domaines interdits d’horizons désirables. L’humus du sol champêtre de cette province agricole gembloutoise embaumait nos sorties de classe comme nos rendez-vous secrets.

Et dans ce kaléidoscope de réminiscences, nous plongeons au cœur de l’intime à travers l’amour d’enfance de Claude Rappé, les premiers baisers, les premiers mots d’amour, les rendez-vous secrets et le premier « je t’aime »…

Pour lire la suite: https://le-carnet-et-les-instants.net/2021/06/03/rappe-l-ecoliere/

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