Le silence de Belle-Île (Laurence Bertels)

Le silence de Belle-Île (Laurence Bertels)

Cédric, un assureur qui a choisi son métier sans conviction, revient dans sa Bretagne natale pour accompagner les derniers moments de vie de son grand-père. On comprend vite que le jeune homme mène une vie terne, engagé « sur les rails de l’ennui » et qu’un lien fort et régénérant l’unit à Jacques Le Garrec.

[I]l se sentait riche de tout ce qu’il avait reçu de cet homme exemplaire. Chaque fois qu’il quittait Kenavo, il repartait grandi, prêt à affronter la vie et son reflet dans le miroir. Certaines personnes vous portent, décèlent le meilleur en vous, là où d’autres guettent les failles. Cédric n’attirait pas les sympathies. Il traversait son existence sans créer de remous. Et s’en accommodait. Son père avait quitté sa mère lorsqu’elle l’attendait. Comment exister après un tel abandon ? Son grand-père avait endossé les deux rôles et lui avait donné son nom. Il lui devait tout […] Son grand-père colmata les brèches du mieux qu’il put.

Lorsque son grand-père pousse son dernier souffle, Cédric se voit remettre l’héritage auquel il s’attendait, mais aussi un mystérieux carnet sous scellé, qui s’avère être le journal intime de sa grand-mère, muette depuis qu’elle a échappé de justesse à un naufrage. Intrigué et un peu inquiet par la lettre qui l’accompagne, il se lance dans la lecture du carnet et lève peu à peu le voile sur l’existence pas si lisse que ça de ses grands-parents.

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