Brussailes (Eléonore Devillepoix)

Brussailes (Eléonore Devillepoix)

Dans ce nouvel opus, Eléonore Devillepoix ancre son histoire dans le monde des oiseaux de la ville de Brussailes, où depuis quelque temps des vols d’œufs de toutes les espèces se multiplient et affectent les jeunes parents. Le fait divers devient politique lorsque le Parlement des Oiseaux s’empare de l’affaire pour identifier le réseau de criminels supposé à l’origine de ce drame.

Les parlementaires identifient rapidement un coupable idéal : les perruches, ces oiseaux étrangers amenés par les humains, non représentés au Parlement et accusés de tous les problèmes de la communauté. Par souci d’équité, les membres du Parlement décident de désigner trois oiseaux d’espèces différentes afin qu’ils mènent une mission de renseignements non pas pour connaître l’origine des rapts d’œufs, mais pour prouver directement la culpabilité des oiseaux exotiques.

Sont alors réunis Jaboterne, un pigeon amoureux des frites et ayant une conscience aigüe de son insignifiance, Chantperdu, un rouge-gorge ayant perdu son territoire et son meilleur atout, et Sept, une corneille bourrue qui cache une blessure profonde. Les coéquipiers n’ont aucune envie de travailler ensemble, au départ essentiellement car ils sont très différents. Ils vont cependant devoir composer avec l’altérité de chacun afin de servir les intérêts collectifs de la mission, ce qui ne se fera pas sans mal au regard des dialogues piquants qui les animeront, mais si l’on regarde au-delà des piques désagréables, on sent l’attachement qui se tisse peu à peu derrière les non-dits. Se serrer les coudes sera d’autant plus nécessaire qu’une espèce tentera de saborder leur mission…

Pour lire la suite: https://le-carnet-et-les-instants.net/2022/12/30/devillepoix-brussailes/

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