La voix d’une rebelle (Fatoumata Sidibé)
Fatoumata Fathy Sidibé est une femme noire, de culture musulmane, laïque et féministe qui nous raconte ici son parcours militant pour les droits humains. Très tôt marquée par le contraste des rôles sociaux de l’homme et la femme dans son Mali natal, elle se forge naturellement un caractère de rebelle et de féministe face aux Maliennes prisonnières des traditions et du patriarcat
Elle arrive en Belgique pour passer son baccalauréat et une licence en journalisme, puis effectue quelques petits boulots avant de s’engager dans le mouvement « Ni Putes Ni soumises », dont elle deviendra la présidente du comité belge en 2006. Telle une amazone, elle ne craint pas de défendre ses convictions et de militer pour des combats qui dérangent : lutte contre les violences faites aux femmes, le patriarcat, le machisme, l’intégrisme, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie… Fatoumata Fathy Sidibé est sur tous les fronts et propose un projet de cohésion sociale reliant avec discernement les effets à leurs causes, en défendant les valeurs incontournables de la démocratie que sont la mixité, la laïcité et l’égalité, et ce, en privilégiant des actions sur le terrain telles l’éducation, la sensibilisation et la libération de la parole.
Après des années de lutte pour le mouvement NPNS, elle se présente comme candidate FDF aux élections régionales de 2009 suite à une proposition d’Olivier Maingain. Le choc est rude : certains médias et certaines associations se distancient d’elle car elle a désormais une couleur politique. Elle découvre les guerres d’ego et de pouvoir, la virulence de l’opposition, un univers lourd et verrouillé où les manœuvres électorales sont courantes pour attirer les électeurs faisant partie d’une communauté.
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