Jusqu’ici tout va bien (Marie Colot)
Le récit de Marie Colot commence en force car nous débarquons dans un commissariat de police où le héros, Jozef (15 ans), est menotté à un radiateur, faute de cellule vide. Ça n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans cet endroit : il est devenu spécialiste du vol à l’arrachée et à l’étalage, il doit toutefois encore s’améliorer dans les braquages si l’on en croit son passage par la case police…
Sous son côté blasé, on comprend vite que Jozef cache une profonde colère mâtinée de tristesse. Qualifié d’inadapté et d’élément perturbateur ingérable par ses profs, il a décidé d’arrêter l’école. Filer sur des rails, très peu pour lui, il a trop de difficultés à obéir. Il s’est allié à son meilleur ami Darius pour filer droit sur la mauvaise pente. Confiant, il n’est pas plus inquiet que ça, attaché au radiateur, mais il déchante vite quand il apprend que Darius a balancé tous les détails de leur braquage aux flics. Pourquoi s’est-il comporté ainsi ? Leur lien d’amitié et leur code d’honneur ne le leur permet normalement pas …
Lorsqu’un policier lui annonce qu’on a trouvé une place pour lui dans un Centre éducatif fermé, Jozef comprend qu’il n’aura plus de dernière chance et s’évade du commissariat. Nous le suivons alors dans une fuite qui dure une journée et demie et où il va s’enfoncer dans les problèmes, à croire qu’il le fait exprès. En réalité, Jozef n’a pas l’habitude de réfléchir à ses actes, il vit minute après minute, ce qui le met en difficulté dans plusieurs situations.
Pour lire la suite: https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/04/16/colot-jusqu-ici-tout-va-bien/